Comment investir en Guyane après mon premier CDI ?

De l’investisseur, on a rarement l’image d’un jeune adulte, à peine sorti de l’adolescence.

Le plus souvent, cet investisseur prend le visage d’une personne d’âge mûr.

Pourtant, plus jeune on investit, mieux c’est, en Guyane comme ailleurs. Loin d’être un obstacle à l’investissement immobilier, la jeunesse est un atout.

Pourquoi ? Parce que le temps est essentiel à tout investissement.

Et ce temps, ce sont les jeunes qui en ont le plus devant eux.

 

Être jeune n’est pas un handicap, au contraire

L’intérêt d’une banque est d’avoir des clients, pour leur proposer des produits financiers, pour leur prêter de l’argent et leur facturer des intérêts.

Sans client, pas de banque. Les jeunes ne doivent pas craindre de les démarcher pour un financement. Ils ont besoin d’elles, comme elles ont besoin d’eux.

En outre, lorsqu’une banque prête à un jeune, celui-ci devient son client pour de nombreuses années.

Elle pourra dès lors lui proposer d’autres produits et l’aider à financer de nouveaux investissements.

Cela d’autant que les revenus des jeunes sont, normalement, appelés à progresser, régulièrement.

Quant aux jeunes, ils peuvent bénéficier de conditions plus avantageuses pour emprunter, notamment en termes d’assurance.

Assurance qui représente près de 30 % du coût d’un emprunt immobilier.

Or plus on vieillit, plus cette assurance coûte cher.

 

Disposer de revenus garantis et d’un apport

Cependant, avoir du temps ne suffit pas : il faut aussi disposer de revenus.

Et pour cela, un contrat à durée indéterminée, un CDI, est indispensable. Un tout jeune fonctionnaire, aux revenus modestes, inspire plus confiance à une banque qu’un adulte plus âgé, aux revenus certes plus importants, mais irréguliers.

Une banque n’aime ni le risque ni l’inconnu. Un apport est également recommandé, voire exigé. Il est généralement de l’ordre de 10 % du montant de l’investissement.

À défaut, il est possible de recourir à un prêt à taux zéro (PTZ),  à un prêt à l’accession Action logement, etc., qui fait alors office d’apport.

La famille peut elle aussi contribuer à constituer cette mise initiale, mais il est fortement recommandé d’épargner, dès que possible.

Plus on commence tôt, plus cette épargne sera importante au moment d’investir.

 

Bien choisir son investissement

Un jeune peut acheter son logement ou acquérir un bien pour le louer.

En général, les banques prêtent pour un investissement immobilier à ceux qui sont déjà propriétaires de leur résidence principale.

Mais il est aussi possible d’être locataire et d’acheter un bien pour le louer.

Auquel cas l’acheteur profite de l’effet de levier, grâce auquel l’argent prêté permet d’acheter, tandis que les loyers payés par le locataire permettent de rembourser.

Le plus sage, quand on est jeune, est de commercer petit, en achetant une chambre de bonne, une place de parking ou un box par exemple.

Les prix sont modestes, les charges limitées et la rentabilité souvent très intéressante.

Quel que soit le type de bien acquis, son emplacement est essentiel.

En Guyane, Cayenne est l’endroit le plus favorable à l’investissement immobilier, grâce notamment à l’accroissement régulier de sa population, donc de la demande.

 

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